SOLIDAYS DAY 3

11h : Ouhh je suis matinale ! Deux jours intensifs de festival, je tiens le coup !

14h30 : Départ de chez moi, les sandwichs dans le sac, bouteille d’eau, chapeau, lunette de soleil, et crème solaire ! Il va faire très chaud aujourd’hui !

15h : Arrivée à Porte Maillot. Nous reprenons la navette qui nous emmène aux Solidays. Tours et détours dans le Bois de Boulogne, le chauffeur ne semble pas connaître la route (pourtant c’est une ligne droite de Maillot à Longchamp !) Des voitures garées de partout, des rétroviseurs qui sautent… les parisiens font leurs promenades dominicales dans le bois et ça se voit !

15h45 : Arrivée à Solidays, moins de monde ce dimanche que les jours précédents. On va pouvoir arriver à temps pour écouter Oxmo Puccino.

16h : Oxmo Puccino joue à Bagatelle, il allie à merveille des morceaux de son dernier album : « Soleil du nord », « 365 jours », « Marterciel » et des titres célèbres tels que « le Cactus de Sibérie », « Où est Billie ? » ou encore « Mama lova » que le public reprend en cœur. L’année dernière, Oxmo, aka Black Jacques Brel jouait sous le Dôme, petite évolution notable, mais ce n’est pas la taille de la scène qui fait l’artiste. Bravo !

17h : Le temps s’arrête sur Longchamp, il n’y a plus aucun concert, c’est l’heure de l’hommage aux victimes du Sida : « Le Patchwork des Noms ». Le moment le plus déprimant des Solidays… Rappel que nous sommes tous là pour la bonne cause.

18h : Java commence à Paris, sorte de rap musette, nous préférons aller prendre un peu de bon temps à l’ombre « Au bout du monde ». Petit coin de paradis sur le festival, c’est l’occasion de boire un petit verre de blanc, et de faire la causette dans des fauteuils en bois.

19h : On reprend le rythme des concerts, c’est bientôt la fin (naaaaan !!) Shakaponk performe sous le Dôme, accompagné de leur singe virtuel Goz, ils font exploser la température et dégagent une énergie furieuse ! Pour l’occasion, le groupe c’est rebaptisé « Shakapote » !

20h : La voix cristalline de Nneka résonne. Mélange de reggae, jazz, soul, rock, elle n’est pas sans me rappeler Ayo qui m’avait pleuré l’an dernier sur la même scène.

21h : Le show que j’attendais depuis longtemps : Izia ! Elle m’avait impressionnée lors de ses prestations télévisuelles, et j’ai adoré son album. Mais là c’est la déception : too much d’attitude de rockeuse, de guitare saturée et de cheveux secouée. La gestuelle me parait trop calculée. Au bout de 30 minutes, j’en ai marre de l’entendre parler et débiter des conneries, je vais m’allonger dans l’herbe pour ne profiter que du son. Elle me fait penser à Cocoon dont j’avais adoré la prestation l’an dernier, mais qui m’avait profondément ennuyé entre les titres, à force de se faire des privates jokes.

22h10 : Je suis toujours émue à la fin des Solidays, toutes les boutiques ferment, tous les bénévoles nous disent au revoir, le public se regroupe sur une seule scène : -M- clôture le festival et ensorcelle le public.

22h30 : Je suis triste de quitter le festival, mais je suis aussi totalement crevée … plus de 24h de concerts dans les oreilles et dans les jambes (j’ai l’impression d’avoir marché tout le weekend !) Retour chez moi en Vespa, sans encombre cette fois-ci !

Au revoir Solidays 2010 et à l’année prochaine !