L’édition 2012 du Printemps de Bourges s’est déroulée du 24 au 29 Avril dernier. Une semaine intense en musique et l’occasion pour nous d’y faire un tour afin de découvrir en live aussi bien des groupes confidentiels que des valeurs sures, tous dans des styles très différents . C’est dans cet éclectisme musical que réside le succès de ce festival et encore grâce à cet éclectisme que nous avons pu repartir avec 3 véritables coups de coeur, devenus nouveaux chouchous de nos ipods.

ELEPHANZ – SCENE PRESSION LIVE

Découverte de la scène Pression Live cette année (label de promotion musicale de Kronenbourg), Elephanz est un groupe originaire de Nantes, crée en 2008 par les frères Verleysen, qui fait de la pop mais en mieux. Des mélodies fraiches, et des chansons aux rythmes qui restent agréablement en tête, les ingrédients d’une recette simple mais terriblement efficace. Stereo, qui a tout pour être un tube et Do You like my song ? sont deux titres déjà playlistés sur des radios comme Nova ou le Mouv’ définissant très bien leur univers musical. Le plus ? Une très belle session live. Ils nous le disent « Faire le Printemps de Bourges, nous l’attendions depuis longtemps », du coup ils s’éclatent sur scène, se font plaisir et nous aussi ! On ne voit pas comment le succès ne pourrait pas être au rendez-vous très prochainement !

Découvrez le clip farfelu de Stereo.

SPECTOR – SCÈNE  Le 22 EST

Le second petit bonheur de ce festival aura été de voir en live  le groupe anglais Spector. À mi chemin entre Black Lips et The Black Keys, ils font du rock exactement comme je l’aime. Ce soir là ils débarquent tout juste de Coachella pour nous offrir un très bon live malgré la salle pas tout à fait pleine. Première partie de Florence and The Machine sur sa dernière tournée et déclaré « favorite new band of 2012 » par NME, il est certain qu’il ne faudrait pas passer à côté de ce groupe.

Spector – Never fade away (Later with Jools Holland)

ORELSAN – LE PALAIS D’AURON

On ne présente plus Orelsan, ce rappeur qui nous fait mentir : Non, le rap ce n’était pas forcément mieux avant, il peut être pas mal aussi aujourd’hui. Une mise en scène très recherchée, des nombreux musiciens qui l’entourent, et une folle énergie, autant d’éléments qui nous ont permis d’assister à un excellent concert. La grande salle du Palais d’Auron, bondée de jeunes qui n’attendaient que lui, reprenaient en coeur tous les refrains de ces chansons sans exception et je les comprends, il y a comme une envie de redevenir ado pour aduler Orelsan. Mention spéciale à Suicide Social qui, en live, prend une dimension encore plus grande.

Orelsan – La terre est ronde