Les billets en mains depuis deux mois, je n’en peux plus chaque année d’attendre le moment où arriveront les Solidays ! Excitée comme une puce, le temps me parait long avant d’arriver à l’hippodrome de Longchamp ! Toute la matinée sur le site internet de Solidays, je me repasse en boucle la programmation des trois jours !

15h45 : Achat des munitions. La nourriture est un peu chère sur place, mais surtout hyper grasse ! Trois jours de kebab, tartiflette, et sandwich américain, et nourriture créole, je tue mon estomac et suis incapable de jumper pour -M- a la clôture du festival !

17h : La programmation en main, je me fais mon petit planning de la journée. Et pourquoi pas commencer par un saut à l’élastique ? Rien de tel pour se mettre en jambe !

17h30 : Dans la file d’attente pour le saut, sous un soleil brulant, l’ambiance est bonne parmi les festivaliers.

19h : Toujours dans la queue pour le saut à l’élastique, j’ai vu une centaine de candidats défilés, l’adrénaline monte !!

20h : Olivia Ruiz est sur la scène Paris, pas très loin de nous, elle chante « Elle panique », un signe ?

20h30 : C’est à nous !! Enfin ! Harnachée des pieds à la tête, je monte sur la nacelle, qui m’emmène à des mètres du sol. J’ai peur ! Et là le grand saut, on se jette dans le vide ! Un truc de dingue !!!

21h : Fin du saut, je reviens les pieds sur terre, les yeux explosés, je récupère les photos de mon exploit, file au bar me remettre de mes émotions et direction N.E.R.D !

21h10 : Assez proche de la scène pour apercevoir le beau Pharell Williams, qui, cela dit en passant, porte très bien le short en jeans, l’ambiance est folle ! Le groupe enchainent ses plus gros tubes : « Everyone Nose (All The Girls Standing In The Line For The Bathroom) », « She wants to move », et « You know what ». Et … tiens, des danseuses ? Deux, plus exactement, chacune d’un coté de la scène sur un podium (juste devant les V.I.P qui sont entassés sur le coté, je distingue Marco Prince) Elles se déhanchent très lascivement et de façon suggestive, montrent leurs seins et font des grands écarts lancés … Mais bien sûr ! Encore un truc de ‘ricain ça !

22h : Pause diner devant Archive… Pas transcendant … ça commence même à nous démotiver ! Petit coup de mou pour tout le monde !

23h : Kasabian joue sur la scène Bagatelle, ça à l’air sympa, mais tout de même pas assez pour louper Hocus Pocus.

23h20 : Direction le Dôme à l’autre bout de Longchamp pour écouter Hocus Pocus. On arrive pour « Smile ». Hélas, les coupures de sons gâchent leur show …

00h : Féfé joue juste à coté à Domino, on essaye de bien se placer dans la foule pour écouter deux, trois titres avant d’aller voir Wax Tailor qui joue sur la scène principale. Il commence par « Clichés (le blues du banlieusard) », puis enchaine directement avec « Dans ma rue », la foule reprend en cœur les « Woye Woye Woye ». L’ambiance est géniale, mais nous devons changer d’endroit …

0h30 : Je retrouve quelques amis devant Wax Tailor. Beaucoup de monde est venu admirer l’artiste phare de la scène électro hip-hop internationale. Mais je suis un peu déçue, j’ai l’impression d’être chez moi et d’avoir pousser la musique à fond … les titres sont magnifiques, mais Wax Tailor n’est pas vraiment ce qu’on peut appeler un show-men !

1h25 : Fin du set de Wax Tailor, direction Congopunk sous le chapiteau César Cirkus. J’avais déjà eu l’occasion de les voir au « Pont des Artistes », une émission de France Inter enregistrée en public. Sous le nom de Congopunq, on trouve deux artistes : Cyril Atef et Monsieur Cong. Cyril Atef , dit « Bum », est moitié percussive de Bumcello, et le batteur de –M-. Monsieur Cong est un mystère : grand, d’un certain âge, une barbe digne de Karl Max, il joue un rôle pour le moins original dans le groupe. En effet il ne joue pas d’instrument, il fait son show, à sa manière. Tantôt immobile, tantôt en mouvement, il vient sur scène avec une batterie d’accessoires tels qu’un journal, une table, une peau de bête, des morceaux de plastique, dans la bonne humeur la plus loufoque.

2h : Enfin Croooookeeeerrss !!! Déjà vu au Social Club, j’avais hâte de les retrouver à Solidays. Il enchaine un set de dingue, et retournent les festivaliers, qui se transforment en clubbers pour le coup, avec les titres de leur dernier album et le très bon « Knobbers »

2h45 : la fatigue se fait sentir … on décidé de quitter le « set de dingue » de Crookers et de nous préserver pour demain.

3h : Sortis de l’hippodrome de Longchamp, nous nous dirigeons vers les navettes qui nous emmènent jusqu’ Porte Maillot ou Châtelet … trop de monde … taxi ? Pas de taxi … bon et bien « Avançons un peu sur la route, on va bien en rencontrer un ! » Qu’est que nous n’avions pas dit ! Pas de taxi de libre de tout le chemin … soit environ 1h de marche entre l’hippodrome et la Porte Maillot, sympathique visite nocturne du Bois de Boulogne et de ses autochtones …

4h30 : Après avoir croisé miraculeusement un taxi LIBRE à l’approche de Porte Maillot, je m’écroule dans mon lit …