De passage aux Transmusicales de Rennes début décembre, encensé par différents magazines musicaux, signé chez Kitsuné, il m’était difficile de passer à côté de Juveniles. D’autant que ces bretons, qui ne boivent pas que du lait, ont tout pour eux. En conjuguant les synthés glacés de la Factory de Manchester aux sonorités modernes et fougueuses, Juveniles se distingue par une naïveté attachante et une expérimentation brute cumulant les plus beaux fantasmes de la pop. Ceux qui font danser.

Formé sur les cendres de groupes obscurs rennais (The Russian Sextoys et Wankin’ Noodles), Juveniles enchante notre quotidien et en chante son effervescence. Sur « We Are Young », leur premier E.P, le trio fait donc penser aux pionniers. De la pop, de l’électro et tant d’autres. Impossible et surtout inutile de les citer, cela ne leur ferait pas justice. Car, si Juveniles s’empare du club de l’Haçienda c’est aussi pour le projeter vers notre contemporanéité.  We Are Young certes, mais, We Run Free.