« The Art of Black », l’Art du Noir – tel était le thème de la soirée organisée ce mardi dans un hôtel particulier de la célèbre avenue parisienne, Foch. Le Dandy, icône de la marque, nous accueille dans un cadre majestueux : le ton est donné ! Pleaz vous emmène à la découverte d’une des plus grandes fiertés des écossais, le whisky Johnnie Walker !

La maison Walker a fêté il y a peu ses 200 ans. Deux siècles durant lesquels se sont succédés des générations de passionnés, attachés à produire le meilleur nectar possible en alliant tradition et modernité. A l’origine de cette dynastie à l’écossaise, John Walker, épicier âgé d’à peine 15 ans dans la ville de Kilmarnock, proche de Glasgow. Spécialisé dans les spiritueux, il constate la qualité aléatoire des whiskies de l’époque et travaille donc à l’amélioration de ces derniers. C’est ainsi qu’il initia le whisky d’assemblage (Blend) !
Le whisky est une eau-de-vie obtenue par distillation de céréales (comme le cognac l’est à partir de raisins, ou le calvados de pommes) et notamment l’orge. Il existe de nombreuses variétés de celui-ci, issues de différentes régions, les terroirs ! Cette multitude d’espèces induit une stricte sélection, car toutes ne sont pas propices à la production d’alcool. Par ailleurs, notons que c’est la typicité de chacune qui contribuera aux arômes et aux goûts du produit final !

A la mort de son père à la fin des années 1850, le jeune Alexander reprend l’entreprise Walker. Tout aussi épris, il va poursuivre l’œuvre familial et c’est lui qui en 1967, donna naissance à l’illustre bouteille carrée de la marque, assortie de son étiquette inclinée !

Au début du XXème Siècle, c’est une troisième génération de Walker qui prend les rênes de la société ! Les frères Georges et Alexander II, vont se compléter et donner à la marque un élan décisif dans sa réussite telle qu’on la connaît aujourd’hui ! Le premier tout d’abord, travailla sur l’image et le développement de sa notoriété. En collaborant avec l’artiste Tom Browne (pas le trompettiste !), il conçut l’emblème Johnnie Walker – aujourd’hui reconnaissable partout – le distingué Dandy, représentant à la fois l’esprit pionnier mais aussi le dynamisme et la réussite de son fondateur John !

Le deuxième Alexander de la famille s’est quant à lui attaché à améliorer encore la qualité du produit ! Fin assembleur comme l’était son grand-père, il travailla à l’élaboration de nouveaux Blends. Comme pour le vin, l’alcool est produit suite à la transformation du sucre. Pour cela, l’orge soigneusement sélectionné doit être préalablement germé en présence d’eau, c’est ce qu’on appelle le maltage. Au bout de 8 à 12 jours, ce processus est arrêté par chauffe au dessus d’un four. Cette étape est considérable car du combustible utilisé dépendent les futurs arômes du spiritueux ! Au simple air chaud, ce sont des notes biscuitées, toastées et torréfiées ; séché au feu de tourbe (décomposition de végétaux, bruyère, herbe et mousse) se développent plutôt des arômes rôties, fumées et médicinales. Ainsi en 1909, furent élaborés deux nouvelles gammes : le Red Label et le Black Label !

A LA DECOUVERTE DU BLACK LABEL !

Le Black Label, c’est justement la raison de notre venue ce soir ! Dans ce magnifique hôtel particulier, on ne sait pas où donner de la tête…  Un large escalier nous conduit à la grande salle de réception – les hauts miroirs et les vastes lustres se mêlent aux murs tapissés et ornés de toute part ! Voyez plutôt !

De nombreux bars sont à notre disposition pour que nous puissions déguster le whisky Black Label de Johnnie Walker, que ce soit pur ou en cocktail. Il était impensable d’être dans un tel lieu et de ne pas savourer un « on the rocks » ! Quelle agréable surprise de découvrir que la marque avait prévu un tailleur de glace qui pour l’occasion, nous préparait fraichement de véritables rocs ! Des arômes d’une forte intensité, caramélisés et torréfiés notamment, ce whisky 12 ans d’âge dégageait une réelle puissance – ce qui fut également le cas en bouche avec une grande rondeur. Et c’est à ce moment que l’on constate à tel point ce spiritueux est d’une grande finesse ! Car malgré ses 40% d’alcool, il est très aisé de ressentir toute la richesse de ses arômes !

Pour l’apprécier de façons différentes, il nous était aussi proposé trois choix de cocktails :
–  Lady Walker : le Black Label associé à du Grand Marnier, du jus d’orange frais & du nectar de framboise ainsi qu’un peu de cassonade ! Un cocktail très fruité, très parfumé, un délice accompagné de ces fruits frais !
–  Black Cooler : le Black Label cette fois shaké avec un peu de citron frais, du sirop de canne et une bonne dose de Schweppes ! Un agréable mélange de fraicheur !
–  Black Sour : seuls le sirop de canne et le jus de citron frais escortent le Black Label. Un mariage plus puissant que le précédent dont l’association avec du zeste de citron est très appréciable !

Pour accompagner ces nectars, de grands buffets étaient dressés pour émerveiller nos papilles ! Autour du pain noir, le traiteur Potel & Chabot avait confectionné des mets délicieux ! Crème de truffe, foie gras, petits légumes et crustacés se mariaient parfaitement bien avec. Ont suivi un risotto à l’encre de sèche, ainsi qu’une pièce de bœuf coupée par le chef – d’une tendresse rare ! Le meilleur était à venir… Entre nombre de pâtisseries, gaufrées, chocolatées, est sorti un plateau aussi magnifique qu’exquis : un simple éclair au chocolat, mais sublimé ! Le chou était ferme et tendre à la fois, la crème chocolatée, raffinée, peu sucrée et mettant bien en avant sa matière première ! Et enfin, le chapeau était remplacé par une fine feuille de chocolat, croustillante et qui explosait en bouche. Ces trois textures étaient une réelle invitation au voyage et nous n’en sommes toujours pas revenus…

Outre ces exceptionnelles dégustations, nous avons apprécié toutes les petites attentions offertes lors de cette réception. Et notamment cette initiation Black Label donnée par Nicolas Julhès (épicier lui aussi), qui nous a confié quelques secrets de dégustation ! Après avoir senti les différentes matières premières que l’on pouvait retrouver dans les arômes du whisky, tels que le cacao, le café ou la vanille pour ne citer qu’eux, il nous a expliqué toute l’importance du contenant dans nos impressions au nez. En effet, faire tourner le spiritueux (comme on le fait avec un vin) nous apportera des senteurs complètement différentes selon que ce soit dans un traditionnel verre à whisky (tumbler en anglais), un verre à vin (de type INAO) ou bien encore dans une carafe à décanter ! Le résultat est véritablement bluffant, faites-en l’expérience si que vous le pouvez !

Retrouvez pour finir une galerie photos des meilleurs moments de la soirée et découvrez ainsi les nombreux artistes présents pour l’occasion. Entre autres,la sculpture d’Ice Ball ; des tableaux de paillettes d’or représentant le thème Johnnie Walker ; une chanteuse jamaïcaine pour un concert ; ou encore Philippe Baudelocque qui a paré une statue du Dandy !

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